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LA BIRMANIE ET SES ETHNIES PERSECUTEES.

 

 

Sous l’indifférence totale internationale et sous la non-médiatisation de la chose, beaucoup de massacres sont inconnus, et même l’ethnie la plus persécutée au monde! Nous allons alors apprendre ensemble, ce qu’il se passe réellement en Birmanie, allons-y!

 

 

 

 

                         La Birmanie

 

 

1.Situation géopolitique Birmane.


 

Afin d’être clair, nous allons tout d’abord présenter le pays.

La Birmanie ou Myanmar en Birman, ou encore République de l'Union du Myanmar est un pays d'Asie du Sud Est continentale, et a des frontières communes avec le Bangladesh, la Chine, l'Inde, le Laos et la Thaïlande. Elle est bordée au Sud par la Mer d'Andaman et au Sud Ouest par le Golfe du Bengale. La superficie du pays est de 678 528 km² pour 51 millions d’habitants, la capitale économique Rangoun comptent 5,8 millions d’habitants. La langue officielle est le birman. La Birmanie est un pays majoritairement agricole, l’agriculture représente 40% de l’économie, les services 37% et l’industrie 23%.

Le territoire se forme vers 750 après J.C lorsque la puissance tibéto-birmane de l’époque s’acquiert les terres. Elle partage alors le territoire avec des minorités ethniques encore présentes aujourd'hui: les Mons et Les Puys (qui font pénétrer la civilisation indienne et le bouddhisme en Birmanie). Les conflits entre les minorités ethniques et le pouvoir central engendrent une instabilité dans l’enceinte du territoire, cela créer une sucession de régimes principalement militaires jusqu’en 1962. De 1824 à 1948 la Birmanie est sous le régime colonial britannique, elle est alors l’une des régions les plus riches et alphabétisée de l’Asie du Sud.  En 1948 la Birmanie obtient son indépendance. Le gouvernement devient alors indépendant et parlementaire, où s’instaure un Etat-providence, à l’origine d’une chute économique qui marque le début d’une inflation. Celle-ci est renforcée en 1962 avec l’arrivée au pouvoir de Ne Win, il nationalise l’ensemble de l’industrie. La Birmanie est alors classée comme l’un des pays les moins avancés au monde par l’ONU en 1987.

De 1988 à 2011 le Conseil d'Etat pour la paix et le développement  gouverne , le pouvoir politique est alors pour la première fois qualifié de civil et dirigé. L'actuel président est Thein Sein et le gouvernement est principalement constitué d’anciens militaires issus de la junte qui avait gouverné le pays depuis 1962.  Depuis longtemps les minorités tentent de faire valoir leurs droits auprès du pouvoir central. Ces conflits répétés sont à l’origines de l'organisation du territoire. L'Union du Myanmar est un regroupement de l'ancienne colonie anglaise et des sept états périphériques occupés majoritairement par une  population non-birmane, elle représente 20 à 25 % de la population. Les minorités présentes et recensées sont les Arakan, les Chan, les Chin, les Kachin, les Karen, les Kayah, les Môns. Les Rohingyas ne sont pas pris en compte dans les calculs démographiques alors que leur présence est prouvé et sûe. La capitale du pays est Rangoun, elle compte à elle seule quatre millions d'habitants et il s'y situe un port important dans l'économie du pays. 
 

2. Ses ethnies

 

Il y a 135 groupes ethniques officiellement recensés par le gouvernement en Birmanie. Les minorités ethniques ( ensemble de toutes les ethnies n'appartenant pas à l'ethnie majoritaire bamar) représentent environ un tiers de la population des 55millions d'habitants que compte le pays. Les bamars constituent la minorité la plus importante à ce jour, et les Chan, Chin, Karen, Karenni, Môn, Kachin et les Rakhine  constituent le reste des minorités présentes sur le territoire. Elles se répartissent différemment sur le territoire, mais reste très concentrées dans les zones frontalières du pays. Certaines sont mieux intégrées que d'autres, elles vivent et cohabitent plus ou moins bien avec la population birmane. Cependant d'autres ethnies s'intègrent difficilement et sont regroupées dans des camps, où leur situation de vie est moindre, c'est le cas notamment des Rohingyas (ethnie de confession musulmane) qui subissent des persécutions répétées entamant un grand nombre de la population Rohingya. Cette ethnie est une descendance de marchands et de soldats arabes, turcs, ottomans, mongoles convertis à l'Islam au XVème siècle. Les Karens sont également mal intégrés mais bénéficient d'une meilleure situation au sein du territoire, ils sont convertis au christianisme durant la colonisation britannique. Nous allons ensemble étudier ces deux ethnies, qui semblent les plus persécutées.

 

La Birmanie est tellement riche en ethnie qu’elle s’est vu obligée de diviser le territoire selon cette richesse:

 

 

II. Présentation des principales ethnies                            persecutées.

 

 

1)  Les Karens

 

 

Les Karens, présentant 7% de la population Birmane sont originaires du Yunnan (ville au sud-ouest de la Chine) mais également autrefois des hauts plateaux tibétains (plateau situé au nord-est de l'Himalaya). C’est un groupe ethnique tibeto-birman de 4 à 5 millions de personnes. 10% (approximativement) vivent en Thaïlande et 90% en Birmanie (au sud-ouest du delta de l'Irrawaddy, au centre dans le massif montagneux de Pegu Yoma et à l'est vers les collines frontalières de la Thaïlande). Selon les pays et les autres minorités ethniques, plusieurs appellations leurs sont données telle que Karène, Karens, Kariang ou encore Yang. Les Karens sont composés de sous-minorités avec notamment différentes langues à leur actif. On observe les Sgaw qui représentent la plus grande partie des Karens, les Pwo , les Kayah et les Pa-o. Les Sgaw et Pwo représentent à eux seuls 80 à 85% des Karens. Il est dit qu'ils sont arrivés en Birmanie vers la fin du premier millénaire, mais aucune date précise n’est donné.

La première migration des Karens en Thaïlande a lieu durant les guerres birmo-thaïes dans le 17ème - 18ème siècle; par ailleurs, des soulèvements populaires de la part des Môns (voir carte), des Birmans et des Karens ont lieu vers 1740 ce qui engendre une période de trouble génératrice de massacres et la dévastation de villages Karens.Les dégâts sont très importants et un grand nombre de Karens vont se réfugier en Thaïlande

En 1813, des missionnaires chrétiens arrivent: c'est les débuts de l'évangélisation pour les Karens. Durant la suite du 19ème siècle, les Karens convertis, apportant leur soutien aux britanniques, ceux-ci forment donc l'élite de leurs cadres coloniaux.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, plus précisément dans les années 1942-1945, c'est la période de l'invasion Japonaise. Néanmoins, les birmans décident de collaborer avec eux tandis que les Karens, eux, forment les maquis pro-britanniques. 

Des conflits ont lieux en 1948 avec l’armée Karen, puisque ceux-ci souhaitent leur indépendance, or les britanniques refusent. Les Karens ne cessent alors de contester, ainsi ça n'est que le 12 janvier 2012 qu'un cessez-le-feu avec le nouveau gouvernement est signé afin de stopper ceci.

 

En 1988, toutes manifestations pro-démocratiques sont violemment réprimés.

Cependant, à partir des des années 2000, des progrès démocratiques d’urgence sont souhaités par les Karens.

Et donc diverses organisations en faveur des Karens vont voir le jour notamment avec la KNU (union nationale Karen) qui sera la plus active dans la lutte des Karens pour leur indépendance.

Les Karens connaissent  alors quelques périodes de répits (comme les Rohingyas) mais celles-ci ne durent guère longtemps, ça n'est donc que depuis les années 2010 que la situation semble s'être stabilisé puisque des Karens vivent au sein de la société Birmane. Malgré tout quelques discriminations notamment dans le domaine du travail restent présentes.

Enfin, ayant eu une histoire pour le moins mouvementée, les Karens sont vus comme des tributaires de la politique des Etats dominants; par ailleurs, du côté de la répartition religieuse, on note parmi les Karens : 5 à 10% d'animistes, 15 à 20% de chrétiens et 70 à 80% de bouddhistes.

 

Contrairement aux Rohingyas, les Karens possèdent une région reconnue par l’Etat qui leur sont propre et restent les moins persécutés des deux.

 

 

2)  Les Rohingyas

 

 

Il est tout d’abord important de noter que les Rohingyas sont d’une grande diversité. Ainsi, aucune date exacte de leur arrivée sur le territoire Birman n’est possible puisque certains étaient déjà  présents avant le 15ème siècle,  les descendants lointains des marchands arabes tandis que d’autres proviennent de la main d’oeuvre britannique lors de la colonisation de la Birmanie (18ème siècle).

Néanmoins, le gouvernement Birman considère que les Rohingyas sont arrivés vers la fin du 19ème siècle pour aider  la main d'oeuvre britannique, il ne les considère donc pas comme “race nationale”(race nationale: les “races” qui sont présentes avant les années 1820 et qui donc bénéficient de droits élémentaires). Les Birmans, qui souhaitaient depuis le début un pays indépendant, les considère donc comme des traîtres et les rejettent (Et donc les Karens également).

 

Les Rohingyas sont d’origine Arabe, Mongol, turc, Bengali et même Portugais.

 

N'étant pas de religion musulmane de base, ils s’y sont convertis au 15ème siècle lors de l’arrivée des marchands Arabes, cependant nous pouvons encore retrouver des Rohingyas non-convertis mais ceux-ci restent rares.

Ayant une religion et une culture différente, les Rohingyas ne sont donc pas les bienvenus et sont considérés comme des étrangers. A l’inverse des Karens, ceux-ci n’ont pas de “région” officielle qui leur est propre.

A partir de 1785 de réels massacres voient le jour  comme les raids ensanglantés soutenus par la monarchie birmane contre les Rohingyas faisant plus de 20 000 morts ainsi que des milliers de déportés.

Actuellement, sont réfugiés dans l'Etat d'Arakan (étant séparé de la Birmanie par la chaîne de montagne Arakan Yoma) environ 1 000 000 Rohingyas soit approximativement 2/3 de cette ethnie.

Les persécutions ne cessent d’être présentes.

De plus, sur les réseaux sociaux (tel que facebook), nous pouvons trouver des accusations à propos des Rohingyas ainsi que des primes de mise à mort. Mais, également, divers mouvements de soutient sont possibles à trouver sur la toile.

 

Le fait d’énumérer ces persécutions est insuffisant, ainsi pour aller plus loin dans notre étude, nous allons expliquer les réactions de chacune des deux ethnies.

 

II. Réactions et persécutions de chacune de ces deux ethnies.

 

 

1) Réaction des Karens face aux décisions Birmanes.

 

                                           

Les Karens, ayant beaucoup aidé les britanniques (majoritairement comme toutes les autres ethnies) pendant la colonisation de la Birmanie, sont vu comme des traîtres. Depuis l’indépendance de la Birmanie en 1948, leur image n’a cessé de se dégrader. Bien que les Karens ont fait valoir leur droit pour la création d’un Etat indépendant, la Grande Bretagne refusa au profit des birmans en  précisant vouloir “

                

Depuis la déclaration d’indépendance, plusieurs mouvements nationalistes apparaissent contre les Birmans accusés de ” (selon le texte officiel des Karens). Cette volonté s’explique par le fait qu’ils accusent l’Etat Karen “” (selon le texte officiel des Karens) et ainsi, de la même façon ils accusent fréquemment les autres ethnies d’avoir aidé les britanniques.

Les Karens démentent cette accusation et organisent une manifestation  rassemblant 400.000  sur environ 3 500 000 Karens où ils affirment trois grandes idées:

premièrement, ils disent chercher une solution pacifique pour éviter  une guerre civile,

deuxièmement, ils disent vouloir éviter une guerre ethnique,

Enfin, ils souhaitent avoir leur propre monnaie , ainsi ils considèrent avoir procédé de manière démocratique (se basant sur des faits britanniques: égalité, liberté, paix) dans la reconnaissance d’un Etat Karen.

Dès lors, Beaucoup d’ethnies sont attaquées, dont celle des Karens. La politique Birmane se traduit par la destruction de nombreux villages karens afin de récupérer leurs terres.

Cependant, la Birmanie ne se prive pas de demander de l’aide aux Karens, par l’exemple,  il y a quelques mois après l’independance Birmane, une rebellion de plusieurs partis réunies (dont communistes, et rebellion du peuple) où une aide Karen est desirée, et évidemment les Karens répondent à cet appel qui se termine par un succès.

Cependant, parallèlement à tout cela, “l’Etat” Karen se voit gravement attaqué. Effectivement, en 1948 l’Etat Birman arrête plusieurs dirigeants Karens, une grande partie du personnel Karen se voit desarmée et jetée en prison; de nombreux villages,  foyers, habitations se font attaquer voire incendier.

 Le 30 janvier 1948 l’Etat Birman déclare l’armée Karen (KNDO) illégale malgré qu’elle les aient aidé auparavant. De plus, l’Etat Birman attaque leur quartier général (à Insein, 15km au nord de Rangoon, où vivaient la plupart des dirigeants Karens).

L’Etat Karen se voit alors obligé de donner l’ordre de prendre les armes. Ainsi, l’Etat ordonne

Ils se mettent alors à récupérer plusieurs de leurs quartiers. Mais ne s’ayant pas préparé à cette Révolution, ils font face à de reélles difficultés de munitions. Ce qui permet aux Birmans de re-récuperer ces quartiers.

Ainsi, depuis, les armes sont déployées et ils ne cessent de se battre sans aucune aide extérieure. C’est pourquoi on retrouve des réfugiés Karens en Thailandes (10% environ) et peu au Canada (moins d’1%).

         Ils subissent depuis, beaucoups de dégâts comme des pertes humaines, des journaux et oeuvres littéraires Karens interdits, des écoles Karens interdites et ainsi n’ont pas le droit d’étudier leur langue, littérature, traditions et coûtumes.

A partir du XXIè siècle, beaucoup de choses se mettent en place afin de démocratiser le pays. Nous pouvons notamment citer l’arrivée d’Aung San Suu Kyi, personnage très important qui se bat pour la démocratisation du pays; d’ailleurs la mère de celle-ci était d’origine Karen.

Les Karens qui ont toujours été pour la démocratisation du  pays, voient en celle-ci une issue de secours et ainsi se battent pour le démocratiser. Nous remarquons alors la naissance de plusieurs partis  démocratiques.

Une première victoire pour les Karens, un cessez-le-feu est signé le 22 janvier 2004. La Birmanie a alors effectué un pas important vers la démocratie, cependant aucune démarche officielle n’a été affirmé. Mais cette dernière fût notable, à tel point que Barack Obama “parie sur la démocratisation de la Birmanie” et qu’Aung San Syi reçoit en 2012 le prix nobel de la paix.

En revanche, rien n’est joué pour les Karens, ayant beaucoup appris par leur passé, ils se montrent toujours aussi méfiants puisqu’une grande quantité de questions restent en suspens (de plus en plus de Karens fuient le pays, surtout vers la Thaïlande). Parallèlement, les Karens se voient epuisés militairement et ne peuvent miser que sur une armée de 6.000 Hommes à peine armés, et ainsi espèrent une solution pacifique et démocratisation du pays.

 

Interessons-nous alors aux Rohingyas, qui eux ne semblent pas touchés par les progrès démocratiques.

 

2) Réaction des Rohingyas face aux décisions Birmanes.

 

Depuis 1982, les Rohingyas ne sont plus officiellement Birmans. Cette minorité musulmane visée par des campagnes haineuses, est privée de droits élémentaires; ils sont considérés comme des étrangers, des “immigrés illégaux” et des “sous-hommes”. Effectivement, depuis l’indépendance de la Birmanie en 1948, les pouvoirs en place ont mis au point des politiques de délégitimation, conduisant a un nettoyage ethnic. Selon l’ONU : ” les Rohingyas sont l’une des ethnies les plus persécutées au monde”.

A partir de 2012, les Rohingyas ont été la cible des Rakhines bouddhistes (ethnie dominante dans la région d’Arakan où vivent près d’un million de Rohingyas, soit 2/3 des Rohingyas) soutenus par l’Etat Birman. Ce mouvement aurait pour but de “protèger l’identité bouddhiste” même si cette ethnie Rohingya représente moins de 4% de la population Birmane.

Suite à cela, l’organisation non-gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (HRW) accuse le président Thein Sein, élu en 2011, de jouer un rôle majeur dans ce mouvement qui a pour but d’exterminer les Rohingyas. Effectivement, celui-ci, impliqua les autorités locales et les forces de sécurité en leur ordonnant des attaques ciblées sur des villages Rohingyas.

Cette discrimination n’a naturellement pas qu’une seule raison, la deuxième raison est que les Birmans reprochent aux Rohingyas d’avoir travaillé pour les Britanniques avant l’indépendance du pays.

Ainsi, de nos jours, nous retrouvons: des stérilisations forcées,  un refus total des soins, des destructions de villages, des tortures sexuelles commis par les militaires eux-même, des arrestations arbitraires, une limitation des mariages, de la torture et des excéutions sommaires venant aussi bien du gouvernement que des civils. Ils leur aient également interdit de se déplacer sous peine d’être arrêtés et aborder le sujet des Rohingyas est puni de lourdes sanctions. Ils se voient alors très restreints.

Comment cette situation a-t-elle pût atteindre ces extrêmes ?

Tout commença par le coup d’Etat du général Ne Win (en 1962) où il impose le bouddhisme comme unique et seule religion Birmane. Il lança également une propagande de “purification” visant à débarasser le pays des étrangers. De plus, en 1982, il met en place une loi visant à “nettoyer” les ethnies qui ne sont pas de “races nationales”, c’est-à-dire les ethnies qui n’étaient pas présentes sur le territoire avant les années 1820 (date d’arrivée des colons Britanniques). Les Rohingyas ne sont donc pas pris en compte mais cela conduit les historiens à contester puisque les preuves historiques démentent cela.

Les campagnes de 1978 et 1992 ont alors provoqué la fuite de plus de 200.000  Rohingyas au Bangladesh.

Et depuis, les Rohingyas ne reçoivent aucune aide extérieure (puisque l’Etat Birman interdit aux Rohingyas tout contact extérieur, et même les associations ne sont pas les bienvenues) et sont victimes d’une grande discrimination conduisant à “un crime contre l’Humanité”.

Nous retrouvons aujourd’hui, une quantité inombrable de morts Rohingyas. N’ayant aucun moyen de se défendre, et étant oppressés, ils sont contraint de  rester cachés ou de fuir le pays en mettant à péril leur vie. Néanmoins, la majorité des Rohingyas sont contraint de vivre sous d’atroces souffrances, aussi bien physiques que morales.

Contrairement aux Karens, les Rohingyas ne semblent pas être touchés par les progrès démocratiques puisque même Aung San Syi, modèle démocratique réputée pour défendre les ethnies, semble très vague dans ses propos lorsqu’elle aborde les Rohingyas et évite de discuter sur leur souffrance. Nous retrouvons encore en 2012, un nombre de déportés Rohingyas de 140.000 alors que le pays semble s’être rapproché de la démocratie.

Nous retrouvons même à cette heure, au moment où je vous écrie, des massacres inombrables en Birmanie. Mais également un grand nombre de Rohingyas qui ne cessent de fuir vers l’Indonesie, le Bangladesh ou le Canada.

 

Ainsi, sous l’indifférence totale des autres pays, ces massacres surtout envers les Rohingyas ne cesses d’être présents, et lorsque nous nous interessons au nombre de morts, nous ne parvenons pas à l’avoir puisqu’il est interdit de nous le communiquer. Et contrairement aux Karens, les progrès démocratiques ne semblent pas toucher les Rohingyas.

 

MERCI D’AVOIR PRIS LE TEMPS, N’OUBLIEZ PAS DE PROPAGEZ VOS CONNAISSANCES !

 

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